Le mois de juin marque le Mois de la sensibilisation aux lésions cérébrales, une occasion de mettre en lumière les multiples formes que peuvent prendre ces atteintes, ainsi que les outils médicaux pouvant contribuer à leur détection et leur suivi.

Les lésions cérébrales peuvent résulter de diverses causes, notamment un traumatisme crânien, un accident vasculaire cérébral (AVC), une infection, une tumeur ou un manque d’oxygène au cerveau. Leurs effets varient grandement d’une personne à l’autre, allant de symptômes légers à des conséquences plus importantes sur les fonctions cognitives, motrices ou émotionnelles.

L’évaluation du cerveau peut faire appel à différents examens, selon les symptômes et la condition du patient. Parmi ceux-ci, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) s’est imposée au fil des dernières décennies comme un outil essentiel. Initialement centrée sur la visualisation des structures anatomiques et la détection d’anomalies visibles, telles que tumeurs, hémorragies ou AVC, l’IRM a évolué pour intégrer des techniques avancées, dont l’IRM fonctionnelle et quantitative, qui permettent d’obtenir des informations plus détaillées sur la structure et le fonctionnement du cerveau. Cette évolution enrichit les données disponibles aux professionnels de santé pour soutenir leurs décisions cliniques dans une approche globale du patient.

L’IRM : un examen clé pour l’évaluation cérébrale

L’IRM cérébrale est un examen non invasif qui fournit des images détaillées des structures cérébrales sans exposition aux radiations. Elle est couramment utilisée pour :

  • Visualiser les conséquences de traumatismes crâniens, d’hémorragies ou d’œdèmes
  • Identifier des anomalies compatibles avec certaines pathologies comme des tumeurs ou des AVC
  • Suivre l’évolution d’affections neurologiques diverses

L’IRM cérébrale quantitative : un complément précieux selon les besoins cliniques

L’IRM quantitative permet d’analyser finement le volume et la morphologie de régions spécifiques du cerveau. Cette méthode est particulièrement utile pour :

  • L’évaluation des troubles de la mémoire et des démences, en mesurant l’atrophie hippocampique et autres régions affectées
  • Le suivi de la sclérose en plaques (SEP) par la documentation des modifications cérébrales liées à l’inflammation
  • La documentation des séquelles post-AVC pour optimiser la réadaptation
  • L’analyse des effets de commotions cérébrales répétées, notamment chez les sportifs de contact
  • L’étude des impacts neurologiques du stress post-traumatique (ESPT) dans certains contextes

Ces données complémentaires, obtenues en complément de l’IRM conventionnelle, peuvent aider les professionnels à mieux comprendre certaines conditions, dans le cadre d’une évaluation complète et adaptée à chaque patient.

L’expertise Radiméd au service de votre santé

Chez Radiméd, nos radiologues spécialisés en imagerie neurologique apportent une attention rigoureuse à chaque examen. Ils fournissent des rapports clairs et détaillés qui accompagnent les équipes médicales dans leur prise de décision, avec des technologies avancées dans un environnement sécuritaire et respectueux.

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N.B. : L’IRM, qu’elle soit conventionnelle ou quantitative, constitue un outil d’évaluation parmi d’autres et ne remplace pas l’examen clinique ni le suivi médical personnalisé. Seul un professionnel de la santé est habilité à déterminer la pertinence de cet examen selon le contexte clinique.